Premier festival

12 juillet 1975 à Goussainville, Val d'Oise, décharge sauvage chemin du Crochet et Centre Commercial des Grandes Bornes.
Organisateurs : Camille de Archangelis, Rodolph Geraci



Le poète Olivier Jugand, rencontré lors d'un cocktail organisé par *l'Acilèce avait rejoint les initiateurs de cette rencontre historique.

L'accès difficile au lieu de la manifestation par un chemin détrempé et le manque de publicité, expliqua l'absence de public.



C'est dans l'allée centrale du Centre Commercial, aux boutiques calcinées, de la cité ouvrière aux confins de la ville, que se déroula la seconde partie de ce festival sous le regard furtif de badauds distraits. Cette aventure, qui fut la génératrice de toutes les autres, fut immortalisée par plusieurs photographies prises par Alain le Provôt dont l'une d'elles figure dans le numéro 10 du Bulletin du Club International de Relations Epistolaires.

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* Association Corporative Intersyndicale de Librairie et d'Édition du Corps Enseignant. Cette association culturelle créée en 1961 sous l'impulsion de Charles-Henri Sieffert, publiait une revue consacrée à des critiques littéraires et à la publication de textes poétiques inédits, de nouvelles et d'essais; le comité de lecture de la revue était présidé par Maurice Fombeure.
Le no 1 est daté de oct-nov-déc 1962.
Le no 99 est daté septembre-octobre 1983 ; il est aussi le no 00 de...Jointure !

Second festival

13 février 1976 à Villetaneuse, Seine-Saint-Denis, Université Paris XIII.
Organisateurs : Camille de Archangelis, Olivier Jugand



La propagande de cette manifestation fut confiée à Marceline Salvador, membre de l'association culturelle interne, qui réalisa plusieurs centaines d'affiches imprimées en sérigraphie.
L'amphithéâtre 1 accueillit 250 spectateurs qui, pour la plupart, étaient des étudiants. Cette réunion, qui, outre la poésie, fit une large place au théâtre, à la danse et à la musique, permit d'inscrire le schéma de ce que seraient les futures rencontres, c’est-à-dire des spectacles d'arts-groupés.



Cette manifestation qui compta plusieurs poètes de renom tels Serge Brindeau, Edmond Humeau et Georges Friedenkraft, fut bien le bouillonnement de jeunesse, aussi bien du côté des promoteurs que de celui du public, évoqué par Jacques Arnold dans le numéro 64 de l'Université Littéraire.
Cette rencontre fut qualifiée de percutante dans une atmosphère décontractée et libre de tout protocole par Jacques Gasc dans le numéro 100 du *Bulletin de la Compagnie des Ecrivains Méditerranéens.

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*Montpellier : Compagnie des écrivains méditerranéens et des amis des lettres, 1951-1986.