Rivages bistres où se hissent les coraux
Vous éclatez dans la pâleur d’un soir hostile
Et le temps se détourne des lointains vitraux
Pareil au miel inondé d’une encre fertile.
Un vieillard au parfum brodé de flamants roses
S’avance en sanglotant à travers la bruyère
Suivi par l’ivresse glabre de sa mémoire
Et le souvenir froid d’une belle écuyère.