Vainquant la foule
Je dénude un nain blessé
Qui se déroule
Dans un étang asséché.
Ma croix m’enivre
D’un rire aux sanglots blasés
Et me fait suivre
Un bal aux lueurs fanées.
Je suis
La torche acide des révoltés
Morts.
Brisant mes chaînes
Je m’annonce au monde entier
Vêtu de haine
En hommage aux puits gelés.
En long cortège
Vous accouplerez mes cris
Brûlants de neige
Sur l’eau pavée des taudis.
1976 - Médaille d’argent du Club International de Relations Epistolaires (C.I.R.E.)1977 - Troisième prix du concours de la Haute Académie Littéraire et Artistique de France (H.A.L.A.F.)1978 - Prix d’excellence du Cercle International de la Pensée et des Arts Français (C.I.P.A.F.)