Je suis mariée et j'ai trois enfants (que des garçons !).
Je suis enseignante dans le premier degré et le niveau que j'affectionne et que je pratique depuis plusieurs années est le CM2. J'aime beaucoup cet âge avec lequel on peut réaliser de beaux projets.
Je me souviens qu’au même âge que mes élèves, je voulais devenir auteur !
Et puis l'idée est un peu retombée pendant l'adolescence.
En revanche j'ai toujours adoré raconter des histoires, maintenir le suspens et faire un peu peur ! Les enfants adorent cela.
Je suis souvent dans la création de récits avec les élèves. A ce moment, je suis plutôt un guide pour les aider à construire leurs propres histoires.
J'ai essayé une fois d'envoyer un petit conte illustré avec des dessins de mon frère. Cela n’a pas fonctionné.
Du coup, j'ai complètement abandonné l'idée de devenir écrivain !
Cependant, il y a plusieurs années, alors que je n'avais plus de livres à dévorer pendant les grandes vacances, je me suis demandé quoi faire à la place.
(J’ai oublié de dire que je suis une très grande lectrice depuis que je sais lire !)
Alors que je râlais sur la plage en me demandant pourquoi je n'avais pas prévu plus de livres, mon aîné me rétorque : « Ben t’as qu’à l'écrire ton histoire, au lieu de la lire ! ».
Au début je me suis dit que ce n'était pas pareil que lire. Puis, j'ai pris mon fils au mot, et de manière assez détendue et sans me prendre vraiment au sérieux, j'ai commencé à écrire.
C'était comme un jeu avec mes enfants et neveux : ils cherchaient des noms de personnages, un titre, des lieux etc ... Et plus les jours passaient et plus je me passionnais pour ce début d'histoire, que j'ai fini par prendre au sérieux.
J'ai dû me créer un schéma avec des relations que je voulais complexes entre les personnages (amours interdits, gens mariés mais pas amoureux etc ...) Et lorsque j'ai pu terminer l'histoire qui est trop courte pour être un véritable roman et trop longue pour être une nouvelle, j'ai voulu la faire éditer. Je repensais à mon ancien échec et cela m’a découragé d'aller vers des éditeurs classiques.
J'allais abandonner l'idée de me faire éditer quand j'ai entendu par le plus grand des hasards dans une émission de radio qu'il existait des maisons d’auto-édition, avec aucun risque de se voir son texte refusé.
Je me suis renseignée et j'ai sauté le pas. En quelques clics et fiches techniques plus tard, j'avais mon premier livre en main.
J'ai juste remanié la première de couverture avec l'aide de mon mari et corriger pour la millième fois mon texte.